Discussion:
gaz de l'ampoule
(trop ancien pour répondre)
pgoupy
2007-05-17 11:37:03 UTC
Permalink
bonjour
je m'appelle Caro j'ai 13 ans et dans le cadre d'une recherche pour un
devoir de physique je dois trouver quels sont les noms des différents gazs
contenus dans les ampoules d'éclairage domestique ?
pourriez vous éclairer ma lanterne :-))) ?
a propos, savez vous ce qu'est un luminophore ?

merci d'avance

Caroline GOUPY



--------------------------------------------------------------------------------
J'utilise la version gratuite de SPAMfighter pour utilisateurs privés.
1391 e-mails spam ont été bloqués jusqu'à maintenant.
Les utilisateurs payant n'ont pas ce message dans leurs e-mails.
Essayez SPAMfighter gratuitement maintenant!
unknown
2007-05-17 14:47:26 UTC
Permalink
Post by pgoupy
bonjour
je m'appelle Caro j'ai 13 ans et dans le cadre d'une recherche pour un
devoir de physique je dois trouver quels sont les noms des différents gazs
contenus dans les ampoules d'éclairage domestique ?
pourriez vous éclairer ma lanterne :-))) ?
Les gaz utilisés sont des gaz dit "inertes", c'est à dire qu'ils ne font
aucune réaction chimique. Ainsi, le filament chauffé ne risque pas de se
détruire par une réaction chimique (la première à redouter serait la
combustion avec l'oxygène de l'air). La température du filament
accélérant les réactions, dans l'air, il serait détruit en quelques
dixièmes de secondes.

Ces gaz sont l'azote, l'argon, le Krypton (utilisé dans les ampoules de
qualité), le Xénon (le plus efficace, mais le plus cher).

On pourrait simplement faire le vide, mais, outre qu'il n'est jamais
parfait, cela n'empêcherait par le filament de "s'évaporer" petit à
petit par la chaleur (on appelle le passage de l'état solide à gazeux la
sublimation - joli terme non ?). Le fait que l'ampoule soit remplie de
gaz limite la sublimation.

Il y a aussi les ampoules halogènes, avec de l'iode ou du brome, gaz
d'une tout autre famille, qui contrairement aux gaz inertes précédents,
peuvent réagir avec le métal du filament qui s'évapore. Loin du
filament, le tungstène évaporé (le métal du filament) se combine avec le
gaz halogène, et lorsque la molécule formée se rapproche du filament,
comme il fait plus chaud, la molécule se brise et le tungstène se
redépose sur le filament. Il dure ainsi plus longtemps, et on peut le
faire chauffer beaucoup plus pour avoir plus de lumière et une lumière
plus blanche.

Enfin, il y a les tubes néons. Là, pas de filament. Une décharge
électrique haute tension "excite" les atomes du gaz qui émettent de la
lumière. Malheureusement, elle n'est pas visible (ultra-violet si je me
souviens bien). On recouvre donc le tube d'une substance (luminophore)
qui, lorsqu'elle reçois des U.V. réémet de la lumière visible. C'est
moins efficace qu'une ampoule, mais ça ne consomme presque pas de
courant (il n'y a pas de circulation de courant dans un filament). Le
principe d'une substance luminophore est également utilisé dans les
(anciens) téléviseurs et écrans : bombardée d'électrons, elle réémet de
la lumière pour former l'image visible.


Une petite recherche google avec "gaz ampoules" et "luminophore" te
donneras plus de précisions.
Voilou.
pgoupy
2007-05-17 18:56:44 UTC
Permalink
Merci beaucoup pour ces réponses éclairées

Caroline

"Babeth Lari" <"laripost1 chez laposte point propre"> a écrit dans le
Post by pgoupy
bonjour
je m'appelle Caro j'ai 13 ans et dans le cadre d'une recherche pour un
devoir de physique je dois trouver quels sont les noms des différents gazs
contenus dans les ampoules d'éclairage domestique ?
pourriez vous éclairer ma lanterne :-))) ?
Les gaz utilisés sont des gaz dit "inertes", c'est à dire qu'ils ne font
aucune réaction chimique. Ainsi, le filament chauffé ne risque pas de se
détruire par une réaction chimique (la première à redouter serait la
combustion avec l'oxygène de l'air). La température du filament
accélérant les réactions, dans l'air, il serait détruit en quelques
dixièmes de secondes.

Ces gaz sont l'azote, l'argon, le Krypton (utilisé dans les ampoules de
qualité), le Xénon (le plus efficace, mais le plus cher).

On pourrait simplement faire le vide, mais, outre qu'il n'est jamais
parfait, cela n'empêcherait par le filament de "s'évaporer" petit à
petit par la chaleur (on appelle le passage de l'état solide à gazeux la
sublimation - joli terme non ?). Le fait que l'ampoule soit remplie de
gaz limite la sublimation.

Il y a aussi les ampoules halogènes, avec de l'iode ou du brome, gaz
d'une tout autre famille, qui contrairement aux gaz inertes précédents,
peuvent réagir avec le métal du filament qui s'évapore. Loin du
filament, le tungstène évaporé (le métal du filament) se combine avec le
gaz halogène, et lorsque la molécule formée se rapproche du filament,
comme il fait plus chaud, la molécule se brise et le tungstène se
redépose sur le filament. Il dure ainsi plus longtemps, et on peut le
faire chauffer beaucoup plus pour avoir plus de lumière et une lumière
plus blanche.

Enfin, il y a les tubes néons. Là, pas de filament. Une décharge
électrique haute tension "excite" les atomes du gaz qui émettent de la
lumière. Malheureusement, elle n'est pas visible (ultra-violet si je me
souviens bien). On recouvre donc le tube d'une substance (luminophore)
qui, lorsqu'elle reçois des U.V. réémet de la lumière visible. C'est
moins efficace qu'une ampoule, mais ça ne consomme presque pas de
courant (il n'y a pas de circulation de courant dans un filament). Le
principe d'une substance luminophore est également utilisé dans les
(anciens) téléviseurs et écrans : bombardée d'électrons, elle réémet de
la lumière pour former l'image visible.


Une petite recherche google avec "gaz ampoules" et "luminophore" te
donneras plus de précisions.
Voilou.

--------------------------------------------------------------------------------
J'utilise la version gratuite de SPAMfighter pour utilisateurs privés.
1392 e-mails spam ont été bloqués jusqu'à maintenant.
Les utilisateurs payant n'ont pas ce message dans leurs e-mails.
Essayez SPAMfighter gratuitement maintenant!
Yannick F.
2007-05-20 11:59:24 UTC
Permalink
Salut


j'apporte une précision : les "néons" ne contiennent pas ce gaz qu'on
appelle néon. On devrait d'ailleurs parler de "tubes fluorescents" car
les UV produit par le gaz provoque la fluorescence de la poudre blanche
qui recouvre l'intérieur du tube (et donc il y a une lumière visible)

les luminophores sont encore utilisés dans les écrans plats (les
plasmas) qui fonctionnent selon le même principe que les tubes fluorescents.
On excite un gaz avec un courant électrique, ça produit une lumière UV
et ensuite le luminophore réagit en produisant une lumière rouge, verte
ou bleu. (là, on déborde sur le programme de 4e)
--
Yannick F.
enlever toto_ pour me répondre....
unknown
2007-05-20 12:59:00 UTC
Permalink
Post by Yannick F.
Salut
j'apporte une précision : les "néons" ne contiennent pas ce gaz qu'on
appelle néon. On devrait d'ailleurs parler de "tubes fluorescents" car
les UV produit par le gaz provoque la fluorescence de la poudre blanche
qui recouvre l'intérieur du tube (et donc il y a une lumière visible)
Exact. Les tubes néons, qui ont existé, émettaient simplement une
lumière rouge. Les tubes actuels à fluorescence contiennent généralement
des vapeurs de mercure.

Bab
Jacques Lavau
2007-05-20 13:40:38 UTC
Permalink
Post by unknown
Post by Yannick F.
Salut
j'apporte une précision : les "néons" ne contiennent pas ce gaz qu'on
appelle néon. On devrait d'ailleurs parler de "tubes fluorescents" car
les UV produit par le gaz provoque la fluorescence de la poudre
blanche qui recouvre l'intérieur du tube (et donc il y a une lumière
visible)
Exact. Les tubes néons, qui ont existé, émettaient simplement une
lumière rouge. Les tubes actuels à fluorescence contiennent généralement
des vapeurs de mercure.
Avec souvent un petit peu de sodium pour aider à l'allumage, car plus
volatil, et corriger un peu la couleur en fournissant un peu de rouge
et de jaune. C'est visible quand on l'examine dans un spectroscope,
comme si c'était un objet astronomique.

Dans les phanotrons et thyratrons, tubes à gaz d'il y a quarante ou
cinquante ans, supplantés par les thyristors tout solides, on amorçait
aussi à l'argon, lumière violacée faible.
--
La science se distingue de tous les autres modes de transmission des
connaissances, par une "croyance" de base : nous croyons que les
experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent
contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre
la peine de vérifier, par des expériences.
-- Jacques Lavau (retirer les anti et les spam pour le courriel)
http://lavaujac.club.fr
Continuer la lecture sur narkive:
Loading...