Laetitia
2008-05-02 00:34:13 UTC
Bonjour (ou peut-être bonne nuit),
Plomb : http://fr.wikipedia.org/wiki/Plomb
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exode
[1ère copie active]
Le plomb est l’un des métaux les plus anciennement connu et utilisé par
l’Homme en raison de sa grande diffusion, sa facilité d'extraction, sa
grande malléabilité et son bas point de fusion. Il était utilisé lors
de l'âge du bronze avec l'antimoine et l'arsenic.. On peut d’ailleurs
le retrouver mentionné l'Exode.
Le plomb sous forme de métal a été employé depuis l'antiquité en raison
de sa grande malléabilité et ductilité et de son bas point de fusion,
notamment pour la réalisation de conduites d'eau potable (voir
plomberie), de vaisselle, de plaques de toiture et de gouttières.
Pour résumer, suite à des applications historiques ayant causé des
problèmes de toxicité lorsque le plomb est absorbé par les organismes
vivants, le plomb est dorénavant proscrit pour une certaine gamme de
produits : les peintures, les meubles, les crayons et pinceaux pour
artiste, les jouets, l’eau et les aliments, les ustensiles de cuisine
au contact des aliments, les bavoirs pour bébés et les cosmétiques [5].
Toutefois il est important de savoir que les pays ont leur propre
système de réglementation ; ainsi, dans certains pays (Royaume-Uni par
exemple), des plaques de plomb sont encore utilisées en toiture alors
qu'en France on utilise le zinc.
[1ère copie devenue passive]
Mercure : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercure_%28chimie%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cinabre
[2ième copie active]
Connu depuis l'antiquité, les alchimistes puis le corps médical du XVIe
au XIXe siècles le désignaient par le nom « vif-argent » et le
représentaient grâce au symbole de la planète Mercure, d'où son nom
actuel. On trouve le mercure sous forme naturelle ou oxydée. Le mercure
se trouve principalement sous forme naturelle comme sulfure de mercure
(HgS) de couleur rouge vermillon appelé aussi cinabre.
Ce métal a eu de tout temps de nombreuses utilisations :
Le mercure fut utilisé probablement dès 2700 avant notre ère pour
amalgamer l'or, l'argent ou d'autres métaux. La plupart des chercheurs
d'or utilisent encore du mercure pour amalgamer les paillettes ou
poussières d'or. L'amalgame obtenu est ensuite chauffé à 400-500 °C, ce
qui conduit à l'évaporation du mercure. Cette vapeur de mercure peut
être distillée, c’est-à-dire condensée et récupérée après son
évaporation lors de son passage dans un simple serpentin refroidi, mais
c'est rarement le cas lors de l'orpaillage artisanal. Il concernerait
au moins 10 % de la production mondiale d'or, mais sur l'essentiel du
territoire prospecté en terme de surface. Il pose de très graves
problèmes de pollution, notamment des rivières et des écosystèmes
qu'elles irriguent en Amazonie ainsi qu'en Birmanie entre autres. Les
populations qui consomment beaucoup de poissons, et en particulier les
personnes les plus âgées sont particulièrement concernées (ex
amérindiens Wayana en Amazonie).
On a utilisé par le passé un amalgame de mercure et d'étain pour la
fabrication de miroirs. Du fait de la densité élevée de ce métal,
Torricelli utilisa du mercure pour la création de son baromètre en
1643.
Grâce à son coefficient de dilatation thermique élevé, le mercure fut,
dès le XVIIe siècle, utilisé pour la fabrication des thermomètres. Cela
pose d'ailleurs des problèmes de santé publique : cf. Thermomètre et
tensiomètre à mercure...
L'amalgame de mercure et d'or est utilisé dans l'artisanat d'art pour
réaliser la dorure de différents objets, notamment les bronzes.
L'anglais Howard fut le premier à utiliser, en 1799, le fulminate de
mercure (Hg(ONC)2) comme détonateur. Cet usage a perduré jusqu'à
récemment. Des composés à base de mercure ont été utilisés pour le
traitement des semences. Les amalgames dentaires (plombages) sont
également composés d'environ 50% de mercure. Le mercure est encore
utilisé dans la fabrication de thermostat à bas voltage, comme
conducteur. La vapeur de mercure est utilisée dans la fabrication de
lampes fluorescentes, comme conducteur.
Pollution de l’eau et des sédiments [à modifier]
Il suffit de très peu de mercure pour polluer de vastes étendues d’eau
(et les poissons à des niveaux dangereux pour la consommation humaine).
Gestion des risques [à modifier]
Les caractères physiques et chimiques du mercure ont influencé leur
présences dans plusieurs produits de consommation, par exemple les
thermomètres, les manomètres, l’amalgame dentaire, les lampes
fluorescentes et autre. Ce sont des sources émettrices qui ajoute à
l’environnement.
Les solutions évoquées impliquent des interventions à différents
niveaux. On peut limiter la diffusion du mercure dans l'environnement
par les mesures suivante:
- La réduction à la source du mercure, voire son interdiction pour les
usages non essentiels et là où une alternative moins toxique existe;
- Un meilleur recyclage des objets, piles et accumulateurs en
contenant;
- Le contrôle de la teneur en mercure du charbon destiné à la
combustion, et l'utilisation de procédés visant à traiter les gaz avant
leur relâchement dans l'atmosphère.
- L'utilisation de procédés industriels sans mercure, en particulier
dans le secteur minier
[LIRE QUESTION]
On pourra aussi réduire l'exposition humaine au méthyle mercure par les
mesures suivantes :
- Des conseils alimentaires, notamment pour les personnes à risque et
surtout pour les femmes enceintes (éviter le thon, merlin, espadon...);
- Une surveillance de la teneur en mercure des poissons dans les lacs
où se pratique la pêche sportive, et l'émission d'avis aux pêcheurs.
Reste enfin des mesures de décontamination. Il nous faut entre autres
relever le défi du traitement de la pluie, tel que conclut un rapport
et une campagne[14] de sensibilisation aux États-Unis dont les auteurs
et la NWF invitent les industriels et les gestionnaires d'incinérateurs
à fortement réduire leurs émissions de mercure. Ils incitent aussi les
citoyens à économiser l’énergie pour limiter les émissions de mercure à
partir des combustibles, et à ne plus acheter de piles ou produits
contenant du mercure, ou s'ils les achètent, à s’en débarrasser
correctement. La campagne invite également le gouvernement fédéral et
les États à surveiller plus étroitement les niveaux de mercure dans les
précipitations… Avec des scientifiques des Universités du Michigan du
Minnesota, la NWF annonce qu’elle fera elle-même ses prélèvements et
analyses de la pluie si les autorités responsables ne le font pas. Les
premières villes visées pour une surveillance particulière étaient
Chicago, Cleveland, Detroit, Duluth, et Gary (Indiana). Encore sur la
question de l'eau de pluie, plus précisément pour les systèmes de
récupération des eaux pluviales pour la consommation, l'arrosage des
légumes ou la consommation des animaux, il a été suggéré de tamponner
l’acidité de la pluie et de la filtrer sur charbon actif. Ce charbon
devrait ensuite être brûlé dans des incinérateurs équipés de filtres
appropriés.
Des études récentes basées sur le suivi de l'alimentation de femmes
d'un village amazonien (sur les berges de la rivière Tapajós, durant
plus d'un an) laissent penser que la consommation de fruits diminue
l'absorption du mercure par l'organisme. Reste à savoir si ce phénomène
est lié à un fruit particulier disponible localement, ou aux fruits en
général[15].
[2ième copie devenue passive]
Les piles bâton au mercure seraient pour en _partie_ remplacées par
d’autres : les salines plus respectueuses de l'environnement mais de
très faibles capacités et par des piles dites alcalines mais qui
seraient très problématiques.
Les piles dites bouton seraient "*obligatoirement*" récupérées et
recyclées mais le sont elles _vraiment_ en france, présentement (très
mauvaise volonté des entreprises privées à vouloir les collecter, dans
cette région européenne réputée mondialement pour son "*incroyable*"
_sans_ _gêne_ ?
Laetitia positionnée sur fr.education.entraide.physique-chimie.
Plomb : http://fr.wikipedia.org/wiki/Plomb
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exode
[1ère copie active]
Le plomb est l’un des métaux les plus anciennement connu et utilisé par
l’Homme en raison de sa grande diffusion, sa facilité d'extraction, sa
grande malléabilité et son bas point de fusion. Il était utilisé lors
de l'âge du bronze avec l'antimoine et l'arsenic.. On peut d’ailleurs
le retrouver mentionné l'Exode.
Le plomb sous forme de métal a été employé depuis l'antiquité en raison
de sa grande malléabilité et ductilité et de son bas point de fusion,
notamment pour la réalisation de conduites d'eau potable (voir
plomberie), de vaisselle, de plaques de toiture et de gouttières.
Pour résumer, suite à des applications historiques ayant causé des
problèmes de toxicité lorsque le plomb est absorbé par les organismes
vivants, le plomb est dorénavant proscrit pour une certaine gamme de
produits : les peintures, les meubles, les crayons et pinceaux pour
artiste, les jouets, l’eau et les aliments, les ustensiles de cuisine
au contact des aliments, les bavoirs pour bébés et les cosmétiques [5].
Toutefois il est important de savoir que les pays ont leur propre
système de réglementation ; ainsi, dans certains pays (Royaume-Uni par
exemple), des plaques de plomb sont encore utilisées en toiture alors
qu'en France on utilise le zinc.
[1ère copie devenue passive]
Mercure : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercure_%28chimie%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cinabre
[2ième copie active]
Connu depuis l'antiquité, les alchimistes puis le corps médical du XVIe
au XIXe siècles le désignaient par le nom « vif-argent » et le
représentaient grâce au symbole de la planète Mercure, d'où son nom
actuel. On trouve le mercure sous forme naturelle ou oxydée. Le mercure
se trouve principalement sous forme naturelle comme sulfure de mercure
(HgS) de couleur rouge vermillon appelé aussi cinabre.
Ce métal a eu de tout temps de nombreuses utilisations :
Le mercure fut utilisé probablement dès 2700 avant notre ère pour
amalgamer l'or, l'argent ou d'autres métaux. La plupart des chercheurs
d'or utilisent encore du mercure pour amalgamer les paillettes ou
poussières d'or. L'amalgame obtenu est ensuite chauffé à 400-500 °C, ce
qui conduit à l'évaporation du mercure. Cette vapeur de mercure peut
être distillée, c’est-à-dire condensée et récupérée après son
évaporation lors de son passage dans un simple serpentin refroidi, mais
c'est rarement le cas lors de l'orpaillage artisanal. Il concernerait
au moins 10 % de la production mondiale d'or, mais sur l'essentiel du
territoire prospecté en terme de surface. Il pose de très graves
problèmes de pollution, notamment des rivières et des écosystèmes
qu'elles irriguent en Amazonie ainsi qu'en Birmanie entre autres. Les
populations qui consomment beaucoup de poissons, et en particulier les
personnes les plus âgées sont particulièrement concernées (ex
amérindiens Wayana en Amazonie).
On a utilisé par le passé un amalgame de mercure et d'étain pour la
fabrication de miroirs. Du fait de la densité élevée de ce métal,
Torricelli utilisa du mercure pour la création de son baromètre en
1643.
Grâce à son coefficient de dilatation thermique élevé, le mercure fut,
dès le XVIIe siècle, utilisé pour la fabrication des thermomètres. Cela
pose d'ailleurs des problèmes de santé publique : cf. Thermomètre et
tensiomètre à mercure...
L'amalgame de mercure et d'or est utilisé dans l'artisanat d'art pour
réaliser la dorure de différents objets, notamment les bronzes.
L'anglais Howard fut le premier à utiliser, en 1799, le fulminate de
mercure (Hg(ONC)2) comme détonateur. Cet usage a perduré jusqu'à
récemment. Des composés à base de mercure ont été utilisés pour le
traitement des semences. Les amalgames dentaires (plombages) sont
également composés d'environ 50% de mercure. Le mercure est encore
utilisé dans la fabrication de thermostat à bas voltage, comme
conducteur. La vapeur de mercure est utilisée dans la fabrication de
lampes fluorescentes, comme conducteur.
Pollution de l’eau et des sédiments [à modifier]
Il suffit de très peu de mercure pour polluer de vastes étendues d’eau
(et les poissons à des niveaux dangereux pour la consommation humaine).
Gestion des risques [à modifier]
Les caractères physiques et chimiques du mercure ont influencé leur
présences dans plusieurs produits de consommation, par exemple les
thermomètres, les manomètres, l’amalgame dentaire, les lampes
fluorescentes et autre. Ce sont des sources émettrices qui ajoute à
l’environnement.
Les solutions évoquées impliquent des interventions à différents
niveaux. On peut limiter la diffusion du mercure dans l'environnement
par les mesures suivante:
- La réduction à la source du mercure, voire son interdiction pour les
usages non essentiels et là où une alternative moins toxique existe;
- Un meilleur recyclage des objets, piles et accumulateurs en
contenant;
- Le contrôle de la teneur en mercure du charbon destiné à la
combustion, et l'utilisation de procédés visant à traiter les gaz avant
leur relâchement dans l'atmosphère.
- L'utilisation de procédés industriels sans mercure, en particulier
dans le secteur minier
[LIRE QUESTION]
On pourra aussi réduire l'exposition humaine au méthyle mercure par les
mesures suivantes :
- Des conseils alimentaires, notamment pour les personnes à risque et
surtout pour les femmes enceintes (éviter le thon, merlin, espadon...);
- Une surveillance de la teneur en mercure des poissons dans les lacs
où se pratique la pêche sportive, et l'émission d'avis aux pêcheurs.
Reste enfin des mesures de décontamination. Il nous faut entre autres
relever le défi du traitement de la pluie, tel que conclut un rapport
et une campagne[14] de sensibilisation aux États-Unis dont les auteurs
et la NWF invitent les industriels et les gestionnaires d'incinérateurs
à fortement réduire leurs émissions de mercure. Ils incitent aussi les
citoyens à économiser l’énergie pour limiter les émissions de mercure à
partir des combustibles, et à ne plus acheter de piles ou produits
contenant du mercure, ou s'ils les achètent, à s’en débarrasser
correctement. La campagne invite également le gouvernement fédéral et
les États à surveiller plus étroitement les niveaux de mercure dans les
précipitations… Avec des scientifiques des Universités du Michigan du
Minnesota, la NWF annonce qu’elle fera elle-même ses prélèvements et
analyses de la pluie si les autorités responsables ne le font pas. Les
premières villes visées pour une surveillance particulière étaient
Chicago, Cleveland, Detroit, Duluth, et Gary (Indiana). Encore sur la
question de l'eau de pluie, plus précisément pour les systèmes de
récupération des eaux pluviales pour la consommation, l'arrosage des
légumes ou la consommation des animaux, il a été suggéré de tamponner
l’acidité de la pluie et de la filtrer sur charbon actif. Ce charbon
devrait ensuite être brûlé dans des incinérateurs équipés de filtres
appropriés.
Des études récentes basées sur le suivi de l'alimentation de femmes
d'un village amazonien (sur les berges de la rivière Tapajós, durant
plus d'un an) laissent penser que la consommation de fruits diminue
l'absorption du mercure par l'organisme. Reste à savoir si ce phénomène
est lié à un fruit particulier disponible localement, ou aux fruits en
général[15].
[2ième copie devenue passive]
Les piles bâton au mercure seraient pour en _partie_ remplacées par
d’autres : les salines plus respectueuses de l'environnement mais de
très faibles capacités et par des piles dites alcalines mais qui
seraient très problématiques.
Les piles dites bouton seraient "*obligatoirement*" récupérées et
recyclées mais le sont elles _vraiment_ en france, présentement (très
mauvaise volonté des entreprises privées à vouloir les collecter, dans
cette région européenne réputée mondialement pour son "*incroyable*"
_sans_ _gêne_ ?
Laetitia positionnée sur fr.education.entraide.physique-chimie.
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[02:32:FRAM - 05/02/2008]
[02:32:FRAM - 05/02/2008]